L’achat d’un fonds de commerce vous permet de vous lancer dans l’entreprenariat sans être obligé de créer une nouvelle entreprise. Il s’agit donc d’une alternative intéressante, pour peu que vous optiez pour une affaire florissante et que vous évitez les pièges liés à ce genre d’investissement. Voici donc de quoi vous aider à conclure une affaire à fort potentiel.
Qu’est-ce qu’un fonds de commerce ?
Pour commencer, il est impératif de comprendre la notion-même de ce qu’on appelle « fonds de commerce ». Il s’agit d’un ensemble d’éléments classés corporels et incorporels. La première catégorie englobe tout ce qui est palpable. À savoir le mobilier, les équipements et tout élément tangible qui est utilisé dans le cadre de l’activité, qu’elle soit industrielle ou commerciale. La seconde catégorie regroupe essentiellement la clientèle, la licence d’exploitation, le droit au bail, l’enseigne et le nom commercial ainsi que les différents droits de propriété sur les marques, modèles, brevets, etc. L’achalandage, c’est-à-dire le potentiel du commerce en question à attirer des clients occasionnels ou non, est également considéré comme un élément incorporel important.
Acheter un fonds de commerce : ce qu’il faut prendre en compte
Certains commerces vous sembleront indubitablement prospères, ce qui va vous motiver à effectuer rapidement la transaction. Prenez tout de même le temps de voir les dessous de la vente. L’actuel propriétaire a certainement évoqué des motifs comme un déménagement, le désir de passer à autre chose, etc. Cependant, une autre raison le pousse peut-être à la cession. Informez-vous auprès du voisinage pour savoir si le vendeur a contracté d’éventuelles dettes, n’hésitez pas à vous renseigner sur les engagements que le propriétaire a pris vis-à-vis du personnel.
Les assurances sont aussi importantes que le droit au bail dont vous prendrez la suite. Les questions financières sont à considérer avec la plus grande attention, notamment les modalités de paiement des différents fournisseurs, les clients auxquels l’établissement accorde habituellement des crédits, les charges que vous serez amené à partager avec le bailleur (le propriétaire des murs). En effet, le droit au bail et le bail commercial sont totalement différents. Le premier vous est dû en tant qu’acquéreur. Le second ne peut se faire que sur accord du bailleur si le commerçant loue son local. En règle générale, le loyer ne doit pas représenter plus de 8 à 10% de votre chiffre d’affaires hors taxe. Au-delà de ce ratio, la prudence est de mise.
À qui faut-il s’adresser pour acheter un fonds de commerce ?
Il s’agit d’un investissement qui influera assurément sur votre avenir. L’idéal est donc de vous en remettre à l’expertise d’une agence spécialisée dans l’immobilier d’entreprise. Les annonces parues sur de tels sites sont effectivement plus fiables du fait que l’agence connaît les rouages administratifs de la transaction. De plus, des experts auront déjà réalisé certaines études portant sur l’accessibilité, la qualité de l’équipement et autres points que vous pourriez omettre de vérifier. Vous adressez à des professionnels vous fera également bénéficier de conseils judicieux.